anniversaire de Guéret, les textes

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Assise au bord de la rivière, les yeux fermés Kidi appréciait encore les rayons du soleil réchauffant sa peau qui frissonnait à chaque nouveau coup de vent, lorsque lui vient un visage en tête :

Vision d’abord d’un vif regard, mais emplit d’une amabilité à toutes épreuves, puis du corps dans son ensemble, pas très grand mais dont l’allure inspire la courtoisie. Elle visualise ainsi une amie qui lui est chère.
Une femme impliquée dans la vie de la communauté et dans bien plus que celle de la ville, dans celle de tout le Limousin.
Une grande Dame de cœur que tout le monde respecte et que la plupart se désolent de ne pas voir assez en taverne bien qu’elle en soit un des piliers.

Lui succède un autre visage, celui dont elle fut marraine d’arme, lui si cher à son cœur, courageux et habile qui à 22ans est partit à l’armée guerroyer, elle revoit encore ses lettres, admirable jeune homme dont elle s’est approché pour ne plus s’en séparer.
Ses cheveux châtain, son mètre 75 et surtout ses grands yeux d’un bleu profond lui reviennent en mémoire. Il ne reste pas souvent en taverne, bien qu’un peu impulsif, il est avant tout fier.
Mais alors que s’éloigne sa silhouette un arc à la main, une autre s’approche :

Oh c’est sa charmante voisine, si adorable qui s’occupe avec tant de dévotion d’autrui, elle l’admire tant, maintenant intendante de Guéret, et qui a travers le GAG elle a permis à Guéret de prendre de l’ampleur ; celle qui manie avec grâce les filtres et les potions se fait plus rare au Ian’s mais qu’importe elle aura toujours la même place dans le cœur des habitants de Guéret.

Alors que d’autres visages se succèdent encore dont entre autres le curé, fidèle Aristotilicien, tout comme son ami le diacre.
Voila que déjà une autre silhouette lui parvient, c’est celle d’un homme accompagné d’un mouton, c’est ce cher ami qui veille sur les nuits de toute la ville. Puis c’est au tour du jardinier hors pair de Guéret d’envahir son esprit, toutes les femmes de la taverne ont eu droit un jour ou l’autre à l’une de ses charmantes créations, vraiment un gentleman ce brave homme, se dit-elle.

Tant de visages fourmillent en sa tête, tous les habitants de Guéret y ont une place.
Il lui suffit de fermer les yeux, pour que d’autre encore viennent bousculer les précédents.

La plus belle des tavernières qui pour désarmer les sourires charmeurs utilise le tabouret avec une habilité déconcertante. Patronne d’une des tavernes les plus fréquentées de la ville, tous connaissent celle qui dirige la mairie depuis déjà plusieurs mandats.
Aussitôt après cette vision lui arrive comme un boumerang la demoiselle qui par sa frappante ressemblance (sauf par la taille )s’est fait passée pour celle qui occupait son esprit quelques secondes auparavant.

Kidi esquisse un sourire encore plus grand au souvenir de cet épisode de taverne.
Toujours les yeux fermés, elle revoit à présent sa rencontre avec celle qui est désormais une conteuse réputée, toujours armée d’une plume et d’un parchemin, en attente de l’inspiration qu’un petit verre d’absinthe et de whisky aide bien souvent. Amie d’un marchant d’orient, elle a déjà plusieurs fois fait goûter à plusieurs saveurs étrangères et subtiles, la cannelle est l’un de mes meilleurs souvenirs.

Puis surgit en ce caléidoscopes de visages et de personnalités celui qui est maintenant le compagnon de la demoiselle au serpent, un ami fidèle toujours aux côtés de Kidi depuis son arrivée, elle ne pourra oublier qu’il fut la victime de son premier tabouret, mais il est aussi élève d’un grand maître de magie.

Alors que justement se dessine en son esprit le contour de ce grand magicien (même s’il préfère le titre de sorcier) voici celui qui fait se transformer les chatons en tigres et les espaces vides en caisse de bouteilles.

Tous ces visages amicaux submergent Kidi d’émotions, émotions qui lui serait bien utiles pour écrire le texte pour l’anniversaire de sa ville natale.se dit-elle
Poursuivant sa réflexion : Tous m’ont touchés, mais lequel choisir pour ce texte ? D’ailleurs c’est étrange toutes ces visions, j’espère que ce n’est pas le champignon que j’ai pris tout à l’heure qui fait cela.

Cette réflexion lui est venue immédiatement en tête lorsque le sourire d’un certain boulanger adepte des sensations qu’offrent certains champignons a envahi son esprit.

Alors que le soleil s’abaisse sur la bordure de la rivière, Kidi se relève l’esprit déchaîné et la plume encore indécise
« Sur qui vais-je bien pouvoir écrire ? »

Le lendemain : voici le parchemin qu’elle remit à Dame Caf après avoir enfin trouver le sujet de son texte:

Il s’appelle… ah oui c’est vrai on doit pas donner son nom,
Je recommence donc aller hop !

La personne dont je vais vous parler n’est pas ici depuis longtemps, peut être l’avez-vous croiser en taverne. Ou peut être pas, mais je le destine à être bientôt pilier (au moins le Ian’s ne risquera pas de s’écrouler)
Il est volontaire et travailleur, il s’est occupé de mon blé il y a de cela quelques jours, du beau travail je doit dire.
Il m’a également confier être ambitieux, j’espère qu’il sera vite impliqué dans la vie courante des Guéretois et Guéretoises
.
Vous ne voyez toujours pas de qui je parle? hum je comprend et c’est normal il incarne le renouveau de Guéret que dis-je, le nouveau de Guéret, fraîchement né, avec peu de sous en poche (on a pas tous de nobles parents). Vous ne l’avez pour la plupart sans doute pas encore croisé.
J’ai voulu lui dédier ce petit texte à l’occasion de l’anniversaire de Guéret car quoi de plus représentatif du rythme de vie de Guéret qu’un nouvel arrivant ?
Les anciens sont bien connus et je suppose que tous auront déjà des textes qui leurs soit dédiés. Alors que les nouveaux comme ….. (ne pas dire son nom avant la fin !) celui qui a retenu mon attention ont aussi besoin de quelques mots.
J’avoue ne pas pouvoir vous en dire plus sur le jeune homme mais j’apprendrai à le connaître comme vous, tout comme les derniers arrivés ayant emménager dans notre village.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Le personnage qu’il vous faudra trouver est une guerrière. Pas une de ces amazones qui arbore une épée pour affronter le premier brigand venu, bien que cela lui arrive, mais une de ces reines qui peuvent défier les Dieux.
J’ai bien connu cette guerrière, il fut un temps ou nous étions trois, il fut un temps ou nous étions un.
Eros nous consomma de son souffle, nous fumes deux à mourir, elle seule eu la force de survivre... De mon coté, le vent d’Eros me pousse à me consommer jusqu’à en mourir sans cesse pour ensuite renaître et me reconsumer…
Lorsque je trouve la paix de l’âme, je reviens à Guéret… alors discrètement, je la regarde…
D’un regard je contemple les obstacles et fausses promesses que lui oppose les Dieux, d’un geste je la vois les balayer un à un…
Que vous soyez manant ou puissant, vos chemins se sont un jour croisés et si vous ne connaissez qu’une personne, c’est elle.
Un jour le vent qui m’entraîne me poussera à quitter ce monde…Ce jour là je serais fier d’y être venus et d’avoir pu l’y connaître, ce jour là, j’espère qu’une partie d’elle restera présente avec moi dans cet autre monde…Il a tant besoin de vrai guerrière…

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: J’aimerai vous parler d’un guérétois qui a été important pour moi. Nous nous sommes rencontrer en haut de nos échelles dans un verger il y a bien longtemps. Après le travail, pour me reposer j’allais souvent dans sa taverne. Il était jeune, il était beau, il dansait admirablement bien la danse du ventre… Nous avons progressé ensemble et à la veille d’aller voir le conseiller du Comte pour acquérir nos échoppes, nous nous sommes fiancés. Il est devenu forgeron, j’étais charpentière, nous fabriquions les plus beaux seaux de Clermont… La vie a continué, calme et tranquille, nous étions devenus deux notables de la ville, au conseil municipal tous les deux, lui avec sa taverne et moi y allant souvent.
L’envie de parti m’a pris, je l’ai convaincu de voir du pays et nous nous sommes installés tous les deux, ici, à Guéret quand le village est né. Il a rouvert une taverne, la bère y était toujours pas chère, et la vie toujours aussi douce.

Et puis…. La vie nous a séparé. La taverne est fermée, lui ne vient plus souvent par ici. Il n’en reste pas moins cher à mon cœur, l’homme avec qui je me suis élevée dans la société et grâce à qui je suis ce que je suis ...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Ce n’est un secret pour personne, j’admire l’homme dont je vais vous parler.
Pour ne pas vous parler de lui durant des heures, je vais synthétiser ma pensée en trois mots. Ce sont ceux qui le caractérisent à mes yeux mais je suis sûr qu’il vous en inspire bien d’autres.

Le verbe, l’éloquence et la droiture.

Le Verbe

Notre homme aime les mots et le langage. Il manie les mots avec une rare dextérité. Lorsqu’il se décide à les mettre en forme, il nous mène vers des rivages inexplorés. Son verbe nous apporte tout simplement du bonheur. Qu’il écrive, qu’il déclame ou qu’il discute accoudé au comptoir, c’est l’occasion pour nous de partir en voyage.

L’éloquence

Notre homme n’est pas tribun, [Mode hors sujet ON] Désolé Saint-Anger, ce n’est pas toi que le texte évoque. [Mode hors sujet OFF] mais il en possède l’éloquence. Il nous en apporte la preuve éclatante chaque semaine. Notre ami est, en effet, tout simplement pétri de charisme. Il sait écouter les gens et les mobiliser autour de lui. Pourtant, il n’est pas militaire. [Mode hors sujet ON] Désolé Schrek, ce n’est pas toi non plus. [Mode hors sujet OFF].

La droiture

Notre homme est un homme de principes et de convictions. Il ne promet rien, il accomplit. Chaque jour, contre vents et marées, il tient le cap qu’il s’est fixé. Chaque jour, il est près de ses amis auxquels il voue une indéfectible affection. Pourtant, ce n’est pas un homme de loi, tout du moins, pas au sens terrestre du terme. [Mode hors sujet ON] Désolé LeBarbare, ce n’est pas toi. Mais, au prochain anniversaire de Guéret, j’écris sur toi, c’est promis.[Mode hors sujet OFF]

J’espère que cette rapide description vous a permis d’identifier le guérétois que je tenais à mettre à l’honneur. Les indices me semblent suffisants pour que vous y parveniez.
Toutefois, si vous ne trouvez pas, vous pourrez toujours me le demander

.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Mes amis, quelques mots pour décrire un brave homme, qui a su par ses actes, mettre Guéret à l’honneur.
Nous nous sommes croisés la première fois dans une taverne du coin, ou il a eu la patience d’écouter mon long discours sur la « glorieuse carrière de soldat » qui l’attendait...
En effet je cherchais des hommes pour l’armée et mes paroles ne l’avaient pas laissé indifférent vu qu’il a tout de suite signé pour rejoindre les rangs.
Au fil du temps, l’armée nous a rapprochés, pour finalement créer un amitié discrète, qui aujourd’hui s’est quelque peu agrandie...
La gloire que je lui avait promise il a été la chercher, car si moi je suis resté simple archer, lui n’a pas hésiter à gravir quelques échelons.
Schrek mon ami, c’est toi que j’ai voulu saluer en ce beau jour de fête.
Bon amusement à tous.
Aldarion

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Celle dont je veux vous parler est un personnage incontournable de notre village. Je dis bien personnage et non personne car elle en est le symbole vivant. Ses fonctions parmi nous sont tellement connues que vous la reconnaîtriez sur l'instant si je vous en parlais. Je préfère donc m'arrêter sur sa bonne humeur, dès le matin dès que nous nous croisons le jour à peine levé pour notre première tisane à la taverne. Toujours prête à aider, membre incontournable du GAG, elle connait tout des subtilités de la vie de Guéret. Ame noble s'il en est, même le Comté le reconnait puisqu'il le Comte a voulu l'anoblir, ce que notre grand âme a refusé en lui disant : "franchement je vois pas ce que j'irais m'embarrasser d'un titre", elle reste parmi nous, égale à elle-même. Notre grande âme est tellement grande, qu'un soir (peut-être me direz-vous que mes paroles ont été dictées par la boisson....) j'ai failli la demander en mariage....
Il me reste à vous dire que je vais partir en courant, ayant peur de l'envol de son tabouret volant ...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Il n’est de citadelle qui ne soit imprenable…Voulant tester cette devise, j’eu la surprise de me trouver châtelain de son cœur.
Il faut dire qu’un ange avait armé mon bras pour l’occasion.
En ce lieu je trouva une dame,… je trouva Ma Dame...
Dire qu’elle bouleversa ma vie est une évidence, mais plus que tout c’est moi qu’elle bouleversa.
Parler d’elle m’est difficile car je ne l’ai jamais connu autrement que par les yeux de l’amour, qui comme chacun sait est aveugle.
Je suppose que vous la voyez comme quelqu’un sachant donner conseil, amour, argent, tendresse ou complicité et prête à aider tous et chacun…
C’est vrai, mais c’est de sa capacité à recevoir dont je suis tombé amoureux, à pouvoir accepter totalement l’autre tel qu’il est et continuer à l’aimer…
Si je devais dire ce qu’elle est pour moi, je dirais : Ce fut mon Premier amour, il ne fut jamais exclusif, ça sera mon dernier amour.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Pour un diacre comme il en existe trop peu à mon goût,
(Puisque pour moi il est le seul),
Une modeste ode.

L'homme a longtemps vécu, avant les temps antiques,
Disent les légendes d'alors,
Au coté des Idées, dans une contrée mystique
D'argent, de jade et d'or ;

Loin de la passion et des souffrances christiques
Et vertueux encore,
L'innocence éclatait ainsi qu'une relique
Chez l'homme qui l'ignore!

De ce pays, peu de gens gardent trace ou mémoire,
Encore moins des annales;
Seuls des élus subsistent, véhiculant l'espoir,
Fragile comme du cristal.

Il en est un qui ignore l'ambition et la gloire,
Mais pieux et loyal ;
Il en est un qui sacrifierait tout au devoir
Pour le Jugement final.

Dites-moi, dites moi,
Devant les hommes, comment faites-vous pour voir
Le Bien avant le Mal?

Et puisque nous en sommes à la poésie, faisons rimer sincérité, humanité, sensibilité et piété, en guise d'hommage, pour qu'ici les absents aient raison.

Peut-être votre plus grand défaut est-il aussi votre plus grande qualité : car seul celui qui fait confiance a la possibilité d'être trahi.

Quoi d'autre à rajouter? Nous attendons impatiamment votre retour...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: On l'aime ou on le déteste, mais il est sur qu'il ne laisse personne indifférent !!
J'appartiens à la première catégorie et je ne pourrai pas vous décrire toutes ses qualités tellement elles sont nombreuses.

Nous nous sommes rencontrés en novembre... Enfin, moi je l'ai découvert en novembre puisqu'il m'a dit depuis m'avoir remarqué bien avant !! Il m'avait proposé de rejoindre le conseil municipal. J'ai appris à le connaitre et à l'apprécier aux cours des mois où nous avons travaillé ensemble à la mairie. Nous nous sommes retrouvés et trouvés lors des élections comtales, puisqu'il a rejoint la liste dont je faisais partie. Depuis lors nos chemins suivent la même route, puisque nous avons tous deux la même vision de la vie et la même définition de ce que nous pouvons faire pour aider notre prochain.

Investi dans les hospitaliers, initiateur du mouvement Renaissance, il donne sans compter pour les autres et le Limousin. Son investissement n'est pas toujours bien perçu, notamment la galanterie dont il fait invariablement preuve auprès des femmes ! Mais s'il est galant et généreux, il ne prend que ce qu'on lui offre et contrairement à sa réputation, il prend beaucoup moins que ce que l'on pourrait croire.

La vie a été avec lui, comme il est avec la vie : entier . Elle lui a pris 2 fois les femmes qu'il aimait, mais elle lui a apporté aussi deux filles magnifiques, jeunes femmes promises toutes deux à un brillant avenir.

Il est un médecin brillant, un conseiller comtal compétent et efficace, un voisin agréable :un homme que je vous recommande !

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Petit mémoire en l'honneur de l'homme dont le courage m'a donné une raison de vivre,
A celui qui a combattu les ténèbres de la mort en sachant allumer une autre lumière.

Au mépris de toutes les convenances, je vous appelerai Mon père : car vous l'êtes resté, digne et droit comme au premier jour, et c'est seulement ainsi que je vous ai connu.

Mon père,

Je ne vous connais que très peu, et c'est une des raisons pour lesquelles j'écris aujourd'hui ce texte, davantage un message personnel qu'une biographie. Car disons-le : au premier abord, avec votre chapeau rouge et vos lunettes, vous n'êtes pas une personne qui donne envie d'être connue, et je ne crois vous-même ne cherchez pas la renommée.

Si mes archives et ma mémoire ne me font pas défaut, notre première rencontre date du 4 avril de cette année. Elle eut lieu à partir d'un bête annonce, comme il en fleurit aujourd'hui tant à notre malheur : l'annonce que le poste de curé était vacant. Je ne sais si cela a constitué l'origine réelle ou simplement le déclencheur de ma vocation, mais je ne doute pas que sans vous je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui. Vous m'avez permis de m'ouvrir à la Parole et à la Volonté d'Aristote, et je ne sais pas s'il existe des remerciements qui ne paraissent dérisoires pour ce genre de cadeau .

Face à votre travail et à votre acharnement, on a vu nombre de belles âmes s'indigner : "Quoi? Alors l'Eglise ne laisse pas l'hérésie s'installer sur ses terres, elles ne laisse pas les hommes descendre en Enfer? Quelle indélicatesse!"

Mais sachez que pour ceux qui ne se retroussent jamais les manches, il existera toujours assez de beaux mots pour critiquer le labeur des travailleurs. Et que celui qui parle avant d'avoir lui-même agi, qu'il imagine où nous en serions si vous et vos prédesséceurs n'avaient pas eu votre courage.

Je n'ai que ce peu à dire sur vous, car j'ignore tout le reste. Ne dites-vous pas fréquemment "Ne cherchez pas à me connaître?" Vous emportez toujours plus de secrets qu'il n'est permis avec vous, et c'est peut-être là votre plus grand mérite.

Je ne vous cacherai pas que votre choix est une grande perte pour l'Eglise, mais j'espère qu'il sera aussi une grande réussite pour vous. Puissiez-vous être heureux dans d'autres voies, et ne pas oublier d'où vous venez.

Aristote vous garde, mon père.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Il est arrivé en septembre dernier. Son parrain Rassaln lui a de suite souhaité la bienvenue en lui faisant découvrir les spécialités de Guéret. Boissons, champignons notre ami nouveau venu s'est très vite mis à apprécier nos coutumes, dépassant même son parrain !
Le parrain est parti (il méritait lui aussi un joli texte !), le filleul est resté et nous a régalé à nous concocter des spécialités culinaires, parfois truffées de champignons aux effets dévastateurs.
Il a choisit de devenir boulanger, devenant l'apprenti de Ranna et découvrant par la même les effets de l'ergot de seigle.
Il nous a régalé avec sa bonne humeur, ses sudoku, sa gentillesse, son humour... Je ne peux même pas tout décrire de ses qualités tellement elles sont importantes.
Il est absent de Guéret depuis maintenant plusieurs mois, des soucis le tenant éloignés de nous. Il nous manque, il me manque.

Il s'est investit pour le bien de tous, devenant hospitalier, il est donc devenu mon frère, une parenté dont je suis fière et que je revendique.

Reviens-nous vite, mon frère, tu nous manques

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Elles sont deux et sont la prunelle de mes yeux, ce qui fait de moi un borgne…
L’une est l’eau, s’adaptant, souvent silencieuse, mais tellement vitale, l’autre est le feu, impulsive, bouillonnante, destructrice mais tellement vivante...
L’une est aveugle, l’autre est aveuglée, mais toutes deux savent que la réalité est bien au delà du regard…
Elles sont mon passé, elles sont mon futur…
Nées sans mère, elles vivent sans la présence d’un père trop souvent absent mais non pas sans son amour…
Soleil de mes jours, étoiles de mes nuits, elles sont mes filles…

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Hymne national à chanter en pensant à Jhyn (et à sa demande)

Citation :: Je suis le ténébreux, — le veuf, — l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, — et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: Arriver depuis peu à Guéret, j’ai rencontré des personnes admirables... Admirable par leur accueil, leur gentillesse et leur joie de vivre c’est pour cela que je vous remercie tous. Mais une jeune fille, que je ne connais pas beaucoup, m’a touché particulièrement, je ne sais par quelles qualités. J’ai essayé de passer du temps avec elle...mais n’étant pas souvent là, ni elle ni moi, je ne peux en apprendre plus sur elle. Mon cœur bat pour elle, mais souvent sur la route, mes convictions m’empêchant de m’attacher, je ne peux que la regarder, l’admirer et l’aimer... Mais sachez qu’elle est ancrée dans mon âme, même quand je suis loin d’elle...

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 09/07/2006

Citation :: A peine ai je eu le temps de poser mon petit baluchon à Gueret que tu m'as acceuillie. Tu m'as prise sous ton aile et trainée de force, j'avoue ma timidité m'en empechant, à la taverne.
Par monts et vaux pendant un temps, tu as toujours pensé à garder un oeil attentif sur ce qu'il pouvait m'arriver, tes pigeons etaient toujours les bienvenus.
Ayant pris l'habitude d'aller à la taverne pour y voir des gens devenu bien rapidement des amis grace à toi et aussi à l'hospitalité des habitants de Gueret, je me suis prise d'affection pour ce beau village. Ranna, Rassaln, Miya, Dame Caf et bien d'autres encore.
Tu es venue t'installer enfin pour ouvrir ton echoppe d'artisant et de nouveau nous passions de longues soirées mouvementées en taverne.
Je tenais à te remercier pour cela ainsi que pour ton amitie ma marraine.
Gueret n'aurait pas ete la meme pour moi sans toi.

» Document : Les maires de Gueret